« L’inflation, mesurée par l’INSEE et les organismes statistiques européens, demeure actuellement plus proche de 0% que de 2%, mais cela correspond-il à la réalité ? Pas vraiment si l’on interroge ses proches, ou si on regarde son budget. Pourquoi une telle distorsion ? En grande partie parce que le « panier de la ménagère » ...
Topics:
Ailleurs considers the following as important:
This could be interesting, too:
Chayanika Deka writes Chinese E-commerce Giant Alibaba Downsizing Metaverse Unit to Streamline Operations: Report
Ailleurs writes Cryptoast Talks : Discussion avec Bastien Teinturier
Dimitar Dzhondzhorov writes Top Ripple (XRP) Price Predictions as of Late
Wayne Jones writes Binance Co-Founder Clarifies Asset Listing Policies, Dispels FUD
« L’inflation, mesurée par l’INSEE et les organismes statistiques européens, demeure actuellement plus proche de 0% que de 2%, mais cela correspond-il à la réalité ? Pas vraiment si l’on interroge ses proches, ou si on regarde son budget. Pourquoi une telle distorsion ? En grande partie parce que le « panier de la ménagère » de l’indice des prix à la consommation ne comptabilise le logement qu’à hauteur de 6% seulement. L’INSEE ne prend en compte que les loyers et considère que l’acquisition d’un bien immobilier constitue un investissement et qu’il n’a donc pas à figurer dans l’indice. Un raisonnement un peu spécieux car il s’agit autant d’une consommation que d’un investissement, et qu’en outre il ne rapporte rien, contrairement à un placement, mais coûte en dépenses diverses. Et s’il constitue un capital, sa hausse ne rapporte rien si on déménage dans sa ville ou une autre métropole puisque les prix augmentent partout. Les dépenses de logement sont plutôt de l’ordre de 20% du budget des ménages, comme l’admet l’INSEE dans d’autres études, ce qui change considérablement la donne, surtout depuis 2000 et la forte hausse des prix de l’immobilier en France et plus particulièrement dans les métropoles. »
Article de Philippe Herlin à lire sur 21millions.capital.fr