Une inflation de 2%… Voilà l’objectif de la quasi totalité des Banques Centrales aujourd’hui. Les instructions sont simples : stabilité des prix, inflation maitrisée, croissance, plus de croissance, produire plus, consommer plus, toujours plus ! À l’autre bout du spectre, la déflation est perçue comme un fléau à éviter à tout prix. Voilà par exemple ce que l’on trouve écrit en gras sur le site du gouvernement Français (lien) : « La déflation procure aux ménages un gain de pouvoir d’achat, puisque les prix des biens et services s’orientent à la baisse. A priori, on pourrait penser que cela est bon pour la consommation et donc pour l’activité économique et la croissance. Or, il n’en est rien, bien au contraire ». Pour soutenir le
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Une inflation de 2%… Voilà l’objectif de la quasi totalité des Banques Centrales aujourd’hui. Les instructions sont simples : stabilité des prix, inflation maitrisée, croissance, plus de croissance, produire plus, consommer plus, toujours plus !
À l’autre bout du spectre, la déflation est perçue comme un fléau à éviter à tout prix. Voilà par exemple ce que l’on trouve écrit en gras sur le site du gouvernement Français (lien) : « La déflation procure aux ménages un gain de pouvoir d’achat, puisque les prix des biens et services s’orientent à la baisse. A priori, on pourrait penser que cela est bon pour la consommation et donc pour l’activité économique et la croissance. Or, il n’en est rien, bien au contraire ».
Pour soutenir le bien-fondé de cette idéologie économique, le gouvernement cite l’exemple Japonais: « Le Japon a ainsi connu une phase prolongée de déflation depuis la fin des années 1990 que la politique monétaire n’a pas réussi à combattre efficacement. Les autorités monétaires japonaises ont en effet réagi trop tardivement alors que la déflation était déjà présente, si bien que ni les baisses de taux d’intérêt ni les politiques d’injection de liquidités dans le système financier n’ont réussi à endiguer la spirale de baisse des prix. Tout l’enjeu pour les autorités monétaires est donc d’agir préventivement afin d’éviter que l’économie ne tombe dans la déflation«
Avant de discuter plus en détail du modèle actuel, et de ce à quoi pourrait ressembler un système basé sur Bitcoin, prenons le temps de redéfinir les termes clés mentionnés plus haut.
Inflation et déflation
Il est important de distinguer l’inflation et la déflation d’une monnaie, et l’inflation et la déflation des prix.
- L’inflation monétaire consiste en une augmentation de la quantité de monnaie en circulation (masse monétaire).
- L’inflation des prix consiste en une augmentation du coût des biens et des services dans une économie. C’est ce paramètre qui est ciblé par la Banque Centrale (objectif -> 2%).
- La déflation monétaire consiste en une réduction de la quantité de monnaie en circulation (masse monétaire).
- La déflation des prix consiste en une diminution du coût des biens et des services dans une économie.
Résumé dans un tableau, cela donnerait :
Alors que la quantité totale de monnaie en circulation (masse monétaire) est relativement facile à déterminer (lien vers le rapport de la BCE), l’inventaire de l’ensemble des prix des biens et des services d’une économie est, quant à lui, bien plus compliqué à effectuer – voire impossible en pratique. Par conséquent, le calcul de la variation moyenne des prix entre deux périodes données (inflation/déflation) est un exercice très délicat.
Les instituts de statistique et d’étude économique sont forcés de faire des choix et de sélectionner un panier fixe de biens et de services, actualisé chaque année, pour simuler au mieux la consommation d’un citoyen moyen. Comme vous le savez probablement déjà, il s’agit de l’indice des prix à la consommation (IPC), et c’est cet indicateur qui est utilisé pour mesurer l’inflation sur un territoire.
Les détails de la méthode de calcul suscitent régulièrement des controverses.
On pourrait par exemple parler du fait que chaque produit et service est pondéré plus ou moins arbitrairement pour représenter son poids ‘théorique‘ dans la dépense des ménages, ou encore de l’ajustement des prix grâce à l‘effet qualité (expliqué dans ce document de l’INSEE). La démarche est pour le moins flexible. Il faut espérer que les fonctionnaires de l’INSEE (payés par l’État) font preuve d’une déontologie exemplaire dans leur travail compte tenu du fait qu’une grande partie des décisions liées à la politique monétaire dépendent de ces chiffres. En effet, en fonction des taux d’inflation (théoriques) calculés par ces instituts de statistique, les Banques Centrales jouent avec les taux d’intérêt directeurs pour influencer l’inflation monétaire, et ainsi garantir la stabilité des prix.
Toutefois, comme le prônent haut et fort les économistes de l’école Autrichienne depuis des années, une économie est bien trop complexe pour être modélisée, et encore moins pour être manipulée. La corrélation entre masse monétaire et stabilité des prix est bien plus compliquée qu’il n’y parait. L’aspect psychologique et irrationnel des acteurs économiques est très souvent sous-estimé dans ces théories quantitatives de la monnaie. Comme le dit Nassim Nicholas Taleb dans son livre Antifragile « les Hommes ne parviendront jamais à transformer la politique et l’économie en un dispositif aussi souple que le Blackjack ». Toutefois, nous essayons, et nous nous en persuadons car c’est extrêmement rassurant.
Pour résumer brièvement cette première partie, il semblerait donc que, depuis les années 70, les Banques Centrales jouent aux apprentis pilotes dans un avion commercial où l’altimètre est capricieux – voire totalement défectueux. Attendez de voir la suite, ça se complique.
Les failles du système actuel
Le système de crédits infinis et de dettes perpétuelles dans lequel nous nous sommes engouffrés nécessite les deux types d’inflation discutés plus haut, ainsi que de la croissance. Les États doivent emprunter toujours plus pour rembourser leur ancienne dette. Ce petit jeu peut durer relativement longtemps. Toutefois, si l’économie était amenée à stagner ou à se contracter, la position des créanciers présents sur les marchés financiers pourrait éventuellement se rigidifier. Les Banques Centrales seraient alors forcées d’intervenir – comme elles le font actuellement avec les opérations de Quantitative easing– agissant comme des créanciers/acheteurs de dernière recours pour éviter que les États ne fassent faillite. Pour le dire simplement, les Banques Centrales créent de l’argent magique et rachètent la dette des États. Mais en faisant cela, il y a bien évidemment un grand risque de perte de confiance dans la monnaie, et que le château de carte s’effondre…
Nous sommes donc depuis quelques décennies dans une fuite en avant – condamnés à toujours plus de croissance: produire plus, consommer plus, toujours plus! Comme le dit très bien la Reine de cœur dans Alice au pays des merveilles : « Ici, vous voyez, il faut courir le plus vite possible pour rester au même endroit » (lien). Le système économique actuel pourrait être comparé à un héroïnomane – sous perfusion, nécessitant des injections toujours plus importantes de liquidité pour fonctionner. Malheureusement, ce genre d’addiction finit très souvent par une overdose.
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin » – Henry Ford
Un modèle économique et monétaire comme celui-ci faisait probablement du sens et fonctionnait très bien en période industrielle basique d’après guerre. La démographie était pétillante, et tout était à reconstruire. Les conditions étaient particulièrement propices à une forte croissance, donc s’endetter n’était pas un problème. Toutefois, le monde dans lequel nous vivant actuellement est bien différent de celui des Trente Glorieuses. La mondialisation, la stagnation démographique, et les progrès technologiques sont quelques uns des facteurs rendant de plus en plus difficile la réalisation des objectifs d’inflation et de croissance. Réfléchissez par exemple à tous les objets qu’un simple Iphone a remplacé…
Comme l’explique très bien Jeff Booth dans son livre Price Of Tomorrow, les nouvelles technologies sont par définition déflationnistes. L’innovation cherche par tous les moyens à proposer plus pour moins – mieux pour autant. Et depuis quelques années, ces innovations progressent à un rythme difficilement intelligible.
Notre cerveau s’est adapté depuis des milliers d’années à un environnement relativement simple et linéaire. Par conséquent, nous avons beaucoup de mal à réfléchir de manière exponentielle. Il nous est par exemple très difficile de répondre correctement à la fameuse devinette: quelle serait l’épaisseur d’une feuille de papier pliée sur elle-même 42 fois? Réponse à la fin de l’épisode.
Et pourtant, cette force technologique déflationniste est bel et bien présente et augmente de manière phénoménale. Imaginez l’impact qu’auront dans les prochaines années l’impression 3D, la réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificiel, la robotisation, ou encore les véhicules autonomes sur les prix et le marché de l’emploi.
Beaucoup rétorquent alors que de nouvelles activités économiques apparaitront avec ces innovations et que de nouveaux emplois seront créés, la fameuse destruction créatrice. Personnellement, j’en doute. Je suis plutôt d’accord avec l’historien et écrivain Yuval Noah Harari, qui explique dans son livre Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir,que toute une partie de la population risque d’être complètement inutile dans les prochaines années. Les robots sont entrain de remplacer progressivement toute la classe ouvrière (les cols bleus) et l’intelligence artificielle vient progressivement menacer les cols blancs. Compte tenu que l’Humain a deux capacités (physique et cognitive), il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent…
Ainsi, le modèle actuel semble fondamentalement incompatible avec une société ultra-technologique. Les gens constatent les effets négatifs des nouvelles technologies (réduction des effectifs et augmentation du chômage), sans bénéficier de tous les avantages (baisse des prix significative). La rencontre de ces deux forces opposées (inflation monétaire par les Banques vs déflation liée au progrès technologique) se répercute sur les plus défavorisés, et accroit significativement les inégalités. Nous pouvons le constater sur plusieurs indicateurs.
- La chômage augmente progressivement depuis les années 70. Nous sommes passés de 2% de la population active sans emploi à environ 9% en 50 ans. Le problème est encore plus sérieux chez les moins de 25 ans où 20% d’entre eux ne réussissent pas à se lancer dans la vie active (source INSEE).
- Malgré ce à quoi nous aurions pu nous attendre compte tenu des progrès technologiques de ces dernières années, l’évolution du pouvoir d’achat ne fait que ralentir depuis 1960.
- De plus, la part des dépenses essentielles (loyer, électricité, gaz, eau) par rapport aux revenus disponibles a augmenté de 12% à 29% en 60 ans. La situation est même pire pour les ménages avec un niveau de vie inférieur. D’après une étude publiée en 2018 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS) du ministère des solidarités et de la santé, ce ratio « passe à 61% pour les ménages plus défavorisés ».
Je suis persuadé que la plupart des fonctionnaires travaillant au gouvernement et à la Banque Centrale ont les meilleures intentions du monde, toutefois il semblerait que cette politique monétaire centralisée et interventionniste – à la limite de la planification sociale – fasse plus de mal que de bien. Notre société est atteinte d‘iatrogénèse. Cette volonté à garantir une stabilité court terme provoque une extrême volatilité sur le long terme. Il serait probablement bénéfique de garder une certaine volatilité des prix court terme, et éviter ces gigantesques crises tous les 10 ans.
Le système Bitcoin
Comme nous l’avons déjà vu, la tendance déflationniste est déjà à l’oeuvre à travers le progrès technologique – avec ou sans Bitcoin. Cette dernière est simplement masquée artificiellement par une épaisse couche de liquidité imprimée ex nihilo par les Banques pour maintenir les prix et l’inflation aux niveaux désirés. Jeff Booth évoque une autre analogie très parlante: les forces déflationnistes liées aux progrès technologiques pourraient être comparées à la gravité, notre économie serait un avion de ligne, et la dette serait le carburant brûlée pour rester en altitude. Pourvu qu’ils aient fait le plein…
Pour éviter un crash fatal, il faut impérativement que notre société commence à utiliser une monnaie compatible avec ce nouveau modèle économique. Et comme vous vous en doutez, Bitcoin pourrait être un candidat sérieux.
Tout d’abord, il est important de rappeler que Bitcoin n’est pas déflationniste (réduction de la masse monétaire) mais désinflationniste (masse monétaire fixe et inflation tendant vers 0). Il y aura environ 21 millions de bitcoins en 2140, pas un de plus. Pour les personnes anti-Bitcoin, cette caractéristique est une aubaine – du pain bénit. D’après eux, une monnaie à quantité limitée ne peut pas satisfaire les besoins de l’économie: il arrivera un moment où il n’y aura tout simplement pas assez de monnaie en circulation… Malheureusement, cette objection ne fait aucun sens, et ma nièce de 6 ans pourrait facilement trouver la solution au problème : « si on ne peut pas en avoir plus, partageons« . Et en effet, 1 bitcoin est divisible au 100 millionième, donc il est très peu probable que nous faisions face à un problème de liquidité. J’entends déjà certains répondre »oui mais si on peut diviser Bitcoin indéfiniment, cela va dire qu’il n’est pas si rare que ça« .
Quand vous avez UNE SEULE pizza et que vous la coupez en 10, avez-vous plus de pizza à la fin de l’opération? Voilà.
Ensuite, d’après ces mêmes critiques, une telle monnaie prenant de la valeur dans le temps (au contraire des monnaies actuelles qui en perdent à cause de l’inflation) inciterait les acteurs économiques à épargner, et impacterait donc de manière significative la consommation des ménages. L’économie rentrerait alors dans un cercle vicieux auto-entretenu (comme illustré ci-dessous).
Toutefois, je ne suis absolument pas d’accord avec ce graphique. Ce modèle colporté par les économistes néo-classiques est totalement déconnecté de la réalité. Dans la pratique, le cycle s’arrête à un moment donné à l’étape 8 (‘report des achats et de l’investissement’).
Les gens doivent se nourrir, s’habiller, se loger. Nous voulons nous divertir, aller au cinéma, au théâtre, à l’opéra, au restaurant, partir en vacances, faire des cadeaux à nos proches, s’offrir une nouvelle voiture, etc. Les gens veulent se faire plaisir, et notre vie a une durée limitée. Il arrivera donc un moment où l’action d’achat sera déclenchée : il vaudra la peine aux yeux du consommateur de sacrifier une partie de son épargne pour le bien ou le service en question.
Par contre, il ne fait aucun doute qu’un modèle déflationniste transformerait totalement notre mentalité. Nous passerions d’une consommation forcée de masse, à une consommation réfléchie de qualité. Aujourd’hui, la politique monétaire nous incite (nous force) à consommer et à investir. Avec une monnaie rare comme Bitcoin, vous pourriez de nouveau avoir le choix : épargner, consommer ou investir. Si vous optiez pour la première option, vos économies (fruit de votre temps et de votre travail) seraient à l’abri, et prendraient même automatiquement un peu de valeur dans le temps (augmentation du pouvoir d’achat). Les personnes désirant un rendement plus important sur leur patrimoine auraient toujours le choix de s’orienter vers des placements plus risqués.
Une société à la pointe de la technologie, combinée à une monnaie comme Bitcoin, pourrait nous embarquer vers un futur luxuriant: un monde d’abondance où la plupart des biens et des services auront été tellement optimisés qu’ils seront quasiment gratuits. Au lieu de chercher constamment à avoir des prix qui augmentent, pourquoi pas réfléchir à un modèle où les prix diminuent continuellement. Imaginez une société où travailler une heure dans le mois vous permettrait de satisfaire l’ensemble de vos besoins naturels. Ensuite, libre à chacun de travailler plus pour gagner plus, ou d’utiliser son temps à d’autres occupations : la recherche, l innovation, la culture, l’art, la philosophie, l’introspection, la famille, le sport… bref ce que vous voulez !
« Le progrès n’est que l’accomplissement des utopies » – Oscar Wilde
Conclusion
Résumons.
Le système dans lequel nous nous trouvons – nécessitant inflation et croissance – semble à bout de souffle. La mondialisation, la stagnation démographique, et le progrès technologique rendent les objectifs de croissance de plus en plus compliqués à atteindre. En analysant la situation économique actuelle, et plus particulièrement l’évolution du chômage, des inégalités, du pouvoir d’achat, il est tout à fait pertinent de se demander si notre politique monétaire (centralisée et régie par les Banques Centrales) est réellement adaptée au monde d’aujourd’hui et à un futur 4.0. Comme le dit très bien Klaus Schwab président du Forum économique mondial : « Nous faisons face à une situation où nous devons comprendre et gouverner les technologies du 21ème siècle avec l’état d’esprit du 20ème, et des institutions du 19ème ».
Les spécialistes économiques que nous entendons constamment dans les médias mainstream auraient-ils donc tort? À vrai dire, ce ne serait pas la première fois que des experts clamant haut et fort posséder la science infuse se trompent. Jusqu’à la fin du 19e siècle, la plupart des scientifiques affirmaient par exemple que l’espèce humaine était composée d’un ensemble de races plus ou moins développées… Jusqu’au 18e, les médecins les plus renommés étaient convaincus que les saignées étaient efficaces (George Washington – 1er président des Etats-Unis – en a fait les frais). Nos petits-enfants observeront peut-être notre politique monétaire actuelle avec le même désarrois.
Je suis tout à fait conscient qu’il s’agit d’un problème infiniment complexe, et qu’il n’existe pas de baguette magique. Toutefois, il était très important de souligner dans cet article que le modèle économique et monétaire actuel n’est en aucun cas quelque chose d’immuable. Le combo création monétaire, crédit, dette, inflation et croissance est une stratégie économique, mais ce n’est pas la seule.
La déflation n’est peut-être pas si catastrophique que cela au final, et de toute manière, il semblerait que cette tendance soit à l’oeuvre qu’on le veuille ou non. Il s’agit maintenant d’adapter notre stratégie, et de glisser habilement sur cette gigantesque vague plutôt que de la prendre en plein visage. Donc pour répondre à toutes les personnes pensant que Bitcoin entrainera un cycle de déflation apocalyptique, c’est faux! Bitcoin est au contraire une solution potentielle pour éviter de se faire broyer par les forces en présence.
Il ne fait aucun doute que la transition sera compliquée et douloureuse, mais elle semble nécessaire pour envisager le futur sereinement. Nous ne pourrons pas lutter éternellement contre la déflation. Alors arrêtons d’intervenir de manière naïve, laissons-la faire son travail, et adaptons-nous comme nous l’avons si bien fait depuis des milliers d’années.
Alors, quelle serait l’épaisseur d’une feuille de papier pliée sur elle-même 42 fois ? Réponse : vous obtenez une épaisseur de la distance Terre – Lune
A propos d’Initio
Si vous pensez que « Bitcoin n’est qu’une bulle spéculative archi-volatile », qu’il « n’a pas de valeur intrinsèque. », qu’il « ne sert à rien » et que, de toute façon, il « est très trop cher »… allez faire un tour sur initio-bitcoin.com.
Créé par Guillaume Goualard, Initio s’adresse à tous ceux qui souhaitent dépasser les poncifs ressassés par les détracteurs de Bitcoin et une bonne partie de la presse « mainstream ».