Dans une étude publiée dans la revue Nature, des chercheurs chinois se penchent sur l’impact environnemental du minage de bitcoin en Chine et envisagent différents scénarios d’évolution pour ce secteur selon les choix politiques qui seront faits. La Chine concentre encore aujourd’hui la plus grande puissance de calcul dédiée à la sécurisation de Bitcoin. Ces opérations reposeraient principalement sur deux sources énergétiques : l’énergie hydraulique et le charbon. La Chine s’est engagée à réduire de 60% les émissions de carbone d’ici 2030 (sur la base de celles de 2005). Pour les chercheurs chinois, sans intervention politique, Bitcoin pourrait être un frein à cet objectif dans les prochaines années. Ils ont
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Dans une étude publiée dans la revue Nature, des chercheurs chinois se penchent sur l’impact environnemental du minage de bitcoin en Chine et envisagent différents scénarios d’évolution pour ce secteur selon les choix politiques qui seront faits.
La Chine concentre encore aujourd’hui la plus grande puissance de calcul dédiée à la sécurisation de Bitcoin. Ces opérations reposeraient principalement sur deux sources énergétiques : l’énergie hydraulique et le charbon. La Chine s’est engagée à réduire de 60% les émissions de carbone d’ici 2030 (sur la base de celles de 2005). Pour les chercheurs chinois, sans intervention politique, Bitcoin pourrait être un frein à cet objectif dans les prochaines années. Ils ont donc tenté d’évaluer l’impact sur les émissions de gaz à effet de serre de différentes options de régulation du minage chinois : intervention politique minimale, instauration de normes techniques d’accès au marché, introduction d’une taxe carbone et régulation spécifique à chaque région.
Pour les auteurs de cette étude, c’est cette dernière option qui serait la plus efficace pour limiter l’émission de gaz à effet de serre. Dans ce scénario de « régulation de site », les mineurs de Bitcoin des « zones charbon » seraient sommés de cesser leur activité de déménager ailleurs, par exemple dans les « zones hydro », pour profiter du coût relativement faible et de la disponibilité d’énergie excédentaire dans cette zone dans les saisons pluvieuses.
Notons que les chercheurs sont conscients des limites leur modèle, en particulier en raison de l’évolution incertaine du cours du bitcoin. Par ailleurs ils précisent que leurs travaux ne tiennent pas compte de possibles évolutions du secteur énergétique chinois.
Je vois au moins une autre limite encore : Pour prouver que les mineurs chinois « représentent plus de 75% de la puissance de hachage du réseau Bitcoin », les chercheurs montrent la distribution géographique des pools de minage de la blockchain Bitcoin. Or la localisation d’une coopérative de minage ne donne aucune information sur l’endroit où se trouvent les installations contributrices qui peuvent se situer n’importe où dans le monde.
Source : nature.com