« Sous couvert de lutte contre le financement du terrorisme, l’Union européenne a décidé de s’attaquer au monde des crypto-monnaies au travers de sa dernière directive en la matière, connue sous le nom d’AML5 (pour anti money laundering 5, s’agissant de la cinquième directive sur le sujet du blanchiment). Et de réguler intensément ...
Topics:
Ailleurs considers the following as important:
This could be interesting, too:
Wayne Jones writes Charles Schwab to Launch Spot Crypto ETFs if Regulations Change
Wayne Jones writes Here’s When FTX Expects to Start Repaying Customers .5B
Dimitar Dzhondzhorov writes Is Cryptoqueen Ruja Ignatova Alive and Hiding in South Africa? (Report)
Wayne Jones writes Casa CEO Exposes Shocking Phishing Scam Targeting Wealthy Crypto Users
« Sous couvert de lutte contre le financement du terrorisme, l’Union européenne a décidé de s’attaquer au monde des crypto-monnaies au travers de sa dernière directive en la matière, connue sous le nom d’AML5 (pour anti money laundering 5, s’agissant de la cinquième directive sur le sujet du blanchiment). Et de réguler intensément ce secteur, demandant aux prestataires de service de se livrer à des collectes d’informations personnelles importantes, dans le cadre de KYC de niveau bancaire. Les Pays-Bas ont décidé d’aller plus loin encore, en ajoutant à la directive européenne un ensemble de lois supplémentaires, qui ont conduit à la décision de la fermeture de Bittr [1].
Le problème est double : d’une part, mener des procédures de KYC aussi poussées va souvent à l’encontre des convictions des personnes qui s’échinent à fournir un service de qualité pour permettre à tout un chacun d’opt out du système monétaire et financier traditionnel sans devoir dévoiler l’intégralité de son pedigree. C’est notamment ce qui avait poussé les équipes de BottlePay à mettre un terme à leur activité, plutôt que de compromettre leurs idéaux.
D’autre part, de telles lois mettent sur de petites start-ups une pression légale et administrative comparable à celle à laquelle sont soumises les banques. Je me garderai bien de porter un jugement sur la volonté sous-jacente du législateur néerlandais en la matière mais, quoi qu’il soit, cela revient littéralement à tuer dans l’œuf ces entreprises, en les forçant dès leur plus jeune âge à prendre des mesures qu’elles ne pourraient assumer financièrement qu’une fois parvenues à maturité. Ne laissant alors qu’aux seuls acteurs déjà assez gros pour pouvoir se conformer aux réglementations le loisir de s’emparer de ce marché laissé à l’abandon (des acteurs qui se trouvent souvent être, ô surprise, ceux de la banque et de la finance traditionnelles). »
Article de The Man Behind The Boar à lire sur hearmeboar.fr
[1] Service permettant d’épargner de manière régulière et automatique en bitcoin.