Dès qu’il s’agit de monnaie, on lit n’importe quoi dans les médias, et on entend n’importe quoi aux tribunes des colloques. Songeons par exemple à tous les gens qui ont péroré sur le Bitcoin ou sur les cryptomonnaies sans rien y connaitre. De même quand on parle de « monnaie numérique de banque centrale », la confusion règne. Notons donc un excellent article d’analyse écrit pour la banque centrale suisse (mais qui n’exprime pas la politique officielle de cette institution) expliquant à quoi pourrait ressembler une MNBC (monnaie numérique de banque centrale) et proposant une solution spécifique […]. Les auteurs notent à juste titre que « une MNBC de détail devrait être basée sur un logiciel libre ou ouvert.
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Dès qu’il s’agit de monnaie, on lit n’importe quoi dans les médias, et on entend n’importe quoi aux tribunes des colloques. Songeons par exemple à tous les gens qui ont péroré sur le Bitcoin ou sur les cryptomonnaies sans rien y connaitre. De même quand on parle de « monnaie numérique de banque centrale », la confusion règne. Notons donc un excellent article d’analyse écrit pour la banque centrale suisse (mais qui n’exprime pas la politique officielle de cette institution) expliquant à quoi pourrait ressembler une MNBC (monnaie numérique de banque centrale) et proposant une solution spécifique […].
Les auteurs notent à juste titre que « une MNBC de détail devrait être basée sur un logiciel libre ou ouvert. Imposer une solution propriétaire qui entraînerait une dépendance à un fournisseur spécifique pourrait vraisemblablement constituer dès le départ un obstacle à son adoption. » Mais cette condition suffirait à faire rejeter le projet par toute banque centrale (déjà, le mot « libre »…). Tous ces dirigeants politiques et financiers passent du temps à critiquer le Bitcoin « qui permet la fraude fiscale et le financement du terrorisme » mais ils ne font aucun effort pour développer des alternatives. Le projet décrit dans cet article est sympathique mais n’a aucune chance. Il essaie de plaire aux banques centrales mais celles-ci n’en voudront jamais, attachées qu’elles sont à des solutions fermées, privatrices, et facilitant la surveillance.
Article de Stéphane Bortzmeyer à lire sur bortzmeyer.org