La vieille théorie de Bitcoin création du deepstate US, vient de refaire surface. C’est une idée que j’ai croisée souvent depuis 2015, et en remontant sur bitcointalk, je pense qu’on en trouve les premières traces avant que le btc ne touche les 1$. En amalgamant ce que j’en ai lu et les discussions que j’ai pu en avoir avec un paquet de bitcoiners fameux, voici à peu près le scénario complet, et vous allez voir, ça fait frissonner. Langley, 2008 A la CIA, on s’intéresse depuis 30 ans à tous les projets de monnaie numérique, du e-gold au bitgold en passant par le dollar Linden, la webmoney, la Liberty Reserve ou la b-money. Tous ont été des échecs, mais c’était un sujet si épineux qu’il fallait savoir si les travaux avançaient quelque part dans le
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La vieille théorie de Bitcoin création du deepstate US, vient de refaire surface.
C’est une idée que j’ai croisée souvent depuis 2015, et en remontant sur bitcointalk, je pense qu’on en trouve les premières traces avant que le btc ne touche les 1$.
En amalgamant ce que j’en ai lu et les discussions que j’ai pu en avoir avec un paquet de bitcoiners fameux, voici à peu près le scénario complet, et vous allez voir, ça fait frissonner.
Langley, 2008
A la CIA, on s’intéresse depuis 30 ans à tous les projets de monnaie numérique, du e-gold au bitgold en passant par le dollar Linden, la webmoney, la Liberty Reserve ou la b-money. Tous ont été des échecs, mais c’était un sujet si épineux qu’il fallait savoir si les travaux avançaient quelque part dans le monde.
En 2005 la cellule de veille technologique dite « bitmoney » est confiée à un jeune ingénieur brillantissime, geek génial qui se passionne pour le sujet et qui sous le pseudo ALICE devient un contributeur régulier de différents forums de geeks, cryptographes et cypherpunks.
Et là, 3 ans après son arrivée à la CIA, il a l’idée géniale ; le Eureka, qui ne traverse qu’un cerveau à la fois. Le truc qu’on trouve tout seul et qu’on ne cherchait pas vraiment. Il se relève en pleine nuit et esquisse l’idée très précise d’une architecture e-monétaire dont il est certain de l’efficacité et qui solutionne les problèmes qui ont vu tous les projets précédents, même celui soutenu par les crédits sans fond de la City Bank, échouer.
Dans les semaines qui suivent, il code un brouillon, utilise la fonction cryptographique maison, le SHA-256 et écrit une notice qui fait 20 pages. Il choppe son directeur de service et ami, Bob, passe une heure à lui expliquer son idée et lui laisse la notice.
Le lendemain, Bob, le plus gros cerveau de l’agence, a pigé. Et il est terrorisé :
Il est le spécialiste de la monnaie numérique à la CIA, il a eu des années pour cerner toutes les implications vertigineuses que pourraient avoir un tel outil et son arrivée le sidère ; et surtout, déjà, il sait qu’ALICE est condamné. Le dentifrice est sorti, Bob sait qu’il ne pourra pas remettre toute la pâte dans le tube. Au mieux, il peut gagner du temps, rendre ALICE indispensable, mais il connait la musique de l’agence, et sait que lui-même n’aura qu’une chance famélique de survivre à la révolution monétaire de 20 pages qu’il porte dans sa mallette.
Il se dirige vers le bureau de son boss, Hayden. Il va lui expliquer ; tout. Une réunion avec les chefs des agences, le secrétaire d’Etat à la défense Gates, le vice président Dick Chesney et Ben Bernanke (FED) est immédiatement convoquée.
On est en pleine crise des subprimes, Bernanke explique que le système fiat n’y survivra sans doute pas plus de 30 ans. On se dit que ce protocole monétaire, que BOB a nommé « Bitcoin », est sûrement une folie ; mais que, si vraiment il fonctionne, on pourra tirer profit de cette découverte incroyable ; qu’on pourra certainement donner un avantage considérable aux Etats-Unis.
Quatre de ces réunions au sommet sont tenues ; lors de la dernière, Larry Fink, Jamie Dimon et Lloyd Blankfein sont conviés et découvrent Bitcoin, BOB et Alice, qu’on appellera désormais Satoshi Nakamoto. La notice, revue par l’agence, est condensée dans un White Paper de 9 pages.
Il est entendu que le White Paper sera diffusé le 31 octobre de cette année 2008.
Le plan est parfaitement huilé et Bitcoin réussit à naître, à grandir et se renforcer avec des centaines de contributeurs ultra curieux de cette prouesse et qui n’ont rien vu du pot aux roses.
La première transaction est effectuée le 2 mai 2010 sans intervention de la CIA : juste un dev qui a la dalle et échange 10 000 btc contre 2 pizzas à un geek anglais.
C’est le signal ; Chesney a débloqué $100M pour cette opération « Bitcoin ». On a créé des tas d’acheteurs bidons qui vont savamment faire monter le cours.
Savamment, car il va falloir des pumps and down spectaculaires pour intéresser le public et lui faire adopter cet excellent actif qu’il a sous le nez et qu’il ne veut pas voir.
Les génies de l’agence et leur IA dosent pile poil pour que ça ne finisse pas comme une tulipe et pour qu’on se retrouve à 100k$ en 2025.
Ils projettent un effondrement du dollar (et du fiat par effet domino) d’ici 2030 et une ruée des Etats sur bitcoin. Ce qui ne cessera de faire monter le cours jusqu’à $1M, quand Bitcoin s’imposera comme étalon monétaire. Avec tous les bitcoins que le deepstate aura minés et achetés sans arrêt depuis 2009, il se sera octroyé 60% des 21M : le dollar qui faisait des USA les maitres du monde s’est écroulé, mais le bitcoin les rend encore plus dominants, au nez et à la barbe de tous.
Au passage, des centaines de millions de bitcoiners ont amélioré considérablement leur condition.
A ALICE, qui en ce matin pluvieux d’avril 2010 se demandait pourquoi tous les braves gens qui épargnaient du dollar n’achetaient pas un peu de bitcoin alors qu’il était désormais si facile de piger, BOB, l’air abattu répondit « let them have fun staying poor ». Il n’était pas cynique, d’habitude, BOB ; mais il savait qu’il voyait son ami pour la dernière fois ; et que ces gens qui crachaient sur bitcoin, leur bébé, bafouaient ce héros sacrifié.
Car bien sûr, BOB l’avait tout de suite su, pour que le plan fonctionne, il fallait qu’ALICE disparaisse ; sans réapparition possible. Jamais. En aucun cas Nakamoto ne devait être matérialisé, humanisé. Et jamais, personne ne devait savoir que l’Amérique avait fait Bitcoin. BOB ne sut pas comment Alice fut dissout (et dissout c’est pas cher), mais lui-même mourut quelques semaines plus tard dans un accident de car qui endeuilla durement l’agence. Aucun des 18 informaticiens, développeurs, programmeurs et cryptographes de la cellule bitmoney en route pour leur séminaire annuel n’y survécurent.
FIN
Je laisse à d’autres le soin d’expliquer pourquoi ce complot audacieux, cette histoire hallucinante est une fable, aussi terrifiante qu’irréaliste.
Juste, une réflexion en ce sens :
Contre la promesse d’une domination monétaire retrouvée, réaffirmée, l’Etat profond US aura renoncé à la planche à billets en donnant au monde un étalon monétaire dont la planète avait tant besoin. Il aura permis une inclusion financière globale, la diffusion d’une meilleure monnaie qui résiste à la censure et aura fourni à l’électricité mondiale un client de dernier recours dont on n’avait même jamais osé imaginer qu’il pourrait un jour exister.
Il a même donné plein de boulot aux Chinois, et mes collègues du Nord Kivu au Congo ont une vie digne grâce à lui. Mais moi je dis, vive l’Etat profond américain, quels chics types !
A propos de l’auteur
Sébastien Gouspillou est cofondateur et Président de BigBlock Datacenter et de BBGS, sociétés qui conçoivent et gèrent à travers le monde des unités dédiées au minage de bitcoins exploitant des énergies renouvelables et fatales.